Projet Parc Eolien à Longecourt les Culètres


Le mât de mesure est déjà installé
Son Projet
Des éoliennes de 200m aussi hautes que la tour Montparnasse

SIMULATION
VIDEO : Impact sur les paysages
CONSEQUENCE

La démocratie de proximité dans nos villages
Nos élus sous-influences
Le cas de
Saint Saturnin de Lenne
VIDÉO 3
INFRASONS, LES MÉPRISES ET ERREURS DE MONSIEUR LE MAIRE. ETUDE D’IMPACT DES EFFETS STROBOSCOPIQUES À COMBELONGUE. PRISE DE PAROLE DE 2 ANCIENS CONSEILLERS AYANT VOTÉ POUR LES ÉTUDES
VIDÉO 4
LA NON INFORMATION, LE SILENCE ET L’OPACITÉ POUR MIEUX SERVIR LES INTÉRÊTS DES PROMOTEURS ET GARANTIR LA RÉALISATION DES PROJETS / LE DÉNIGREMENT DES OPPOSANTS / PERTE D’ATTRACTIVITÉ DU VILLAGE
VIDÉO 5
NUISANCES SONORES / POLLUTION DES RÉSERVES EN EAU POTABLE / POINT SUR LA MOBLISATION DES HABITANTS
VIDÉO 9
UNE PARTICIPANTE SUPPLIE LES ÉLUS DE CONSULTER ATTENTIVEMENT LES DOSSIERS QUI LEUR ONT ÉTÉ REMIS PAR L’ASSOCIATION
SIGNAUX ALARMANTS SUR LE CHOIX DE L'EOLIEN
Énergies renouvelables : la charge sévère de la Cour des comptes
Les magistrats de la Rue Cambon publient un rapport sur la politique en faveur des énergies renouvelables. Un dispositif extrêmement coûteux et peu efficace.
Par Michel Revol
Publié le 18/04/2018 à 17:36 | Le Point.fr
La Cour des comptes n'aime sans doute pas se répéter. Or, il y a cinq ans, ses magistrats avaient déjà fait les gros yeux. Dans un rapport consacré aux « politiques publiques de soutien aux énergies renouvelables », ils jugeaient sévèrement les pratiques gouvernementales en la matière. La Cour des comptes fustigeait le caractère « difficilement atteignable » des objectifs de la France en matière d'implantation d'éoliennes, panneaux solaires et autres dispositifs de production d'énergie verte, ainsi que le « montant très élevé des engagements financiers consentis par l'État ». Plutôt inquiets, les magistrats allaient jusqu'à mettre en garde contre des « risques budgétaires » dans les années à venir.
Cinq ans après, le constat est le même et les magistrats, qui ont sans doute la désagréable impression de ne pas avoir été écoutés, n'y vont pas par quatre chemins. Dans un rapport publié mercredi 18 avril, ils fustigent une politique qui reste incohérente, inefficace et extrêmement coûteuse.
Il conviendrait donc [...] de définir une stratégie énergétique cohérente.
La France, il est vrai, est allée vite, et fort. En 2013, rappelle la Cour des comptes dans son rapport, l'Union européenne fixe un objectif de 27 % d'énergies renouvelables en 2030 dans la production d'électricité. La France va plus loin. En 2015, Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, impose dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte un objectif de 32 %. L'ennui, c'est qu'il faut bien se donner les moyens de l'atteindre, avec des étapes. C'est le rôle de la Programmation pluriannuelle de l'énergie, qui est en cours de discussion pour les périodes 2018-2023 et 2024-2028. Mais il s'y ajoute une difficulté : la nécessité de baisser de 75 à 50 % la part du nucléaire dans la production d'électricité d'ici à 2025. Ainsi en a décidé François Hollande lors du précédent quinquennat, ainsi l'a redit Emmanuel Macron. Les énergies vertes doivent donc compenser cette décrue de l'atome.
Problème, selon les sages de la Rue Cambon : « Ce dernier objectif [la baisse du nucléaire, NDLR] n'est pas compatible avec la trajectoire d'augmentation des capacités d'énergies renouvelables. » En clair : on n'arrivera pas à réduire si rapidement la part du nucléaire en si peu de temps, parce que les capacités hydrauliques, éoliennes ou solaires ne seront pas suffisantes. D'où la leçon administrée par la Cour des comptes : « Il conviendrait donc [...] de définir une stratégie énergétique cohérente »...
Goutte d'eau énergétique
L'argent coule pourtant à flots. Les gouvernements successifs n'ont pas lésiné afin de soutenir, principalement, l'éolien et le solaire. Pour la seule année 2016, la Cour des comptes estime la somme des dépenses publiques consacrée aux énergies renouvelables à 5,3 milliards d'euros. En 2023, si l'effort se poursuit, cette somme pourrait atteindre 7,5 milliards. Une facture qui s'explique par le soutien financier de l'État. Surtout avant 2011, il a mis en place des aides, comme des tarifs garantis de rachat de l'électricité ou des subventions. Autant d'engagements pour le futur, pour des résultats qui ne sont pas à la hauteur, dénonce la Cour des comptes : l'État doit ainsi payer chaque année 2 milliards d'euros pour produire par le solaire... 0,7 % du mix électrique français. Soit, d'ici à 2030, la bagatelle de 38,4 milliards d'euros, pour une goutte d'eau énergétique.
Cette addition commence à faire peur. Plusieurs appels d'offres pour des éoliennes implantées en mer sont remis en cause par le gouvernement actuel, tant les conditions tarifaires étaient avantageuses. Deux projets lancés en 2011 et en 2013 pourraient, par exemple, coûter 40,7 milliards d'euros pour « un volume équivalant à 2 % de la production électrique ».
Errements
La leçon de la Cour des comptes est d'autant plus rude que, malgré ces ambitions gouvernementales, aucune filière de poids n'a été créée. « Contrairement à d'autres États européens, la France n'est pas en effet parvenue à se doter de champions dans ce secteur. Une clarification des ambitions industrielles françaises en matière d'énergies renouvelables s'impose donc », notamment dans le stockage et les réseaux intelligents. Les atermoiements de l'État touchent d'ailleurs les industriels : la remise en cause des deux appels d'offres pour l'éolien offshore risque de frapper les entreprises voisines, qui espéraient se développer grâce à ces marchés.
Pour en finir avec ces errements, la Cour des comptes suggère au gouvernement de faire preuve d'un peu de bon sens. Il devrait établir une stratégie de développement « plus concertée » en s'aidant d'un comité formé des différents acteurs de l'énergie. « À l'image du Conseil d'orientation des retraites, [il] pourrait réaliser des scenarii prospectifs », écrit la Cour. Le marché de l'électricité s'est ainsi effondré ces dernières années, ce qui a aggravé la situation, mais les experts gouvernementaux ne l'ont pas vu venir. La Cour des comptes demande aussi plus de concertation entre les ministères, et un peu plus de transparence sur l'argent public engagé. Les magistrats ne le disent pas, mais ils espèrent aussi, sans doute, que cette fois ils seront un peu plus entendus qu'en 2013..

Conclusion
Si le terrain est acheté :
le promoteur gagne : 2.800.000 € par éolienne
le paysan gagne : 30.000 € par éolienne
Si le terrain est loué :
le promoteur gagne plus : 3.400.000 € par éolienne
le paysan perd tout : – 540.000 € par éolienne
Le paysan n'a pas la pas capacité financière d'engager des travaux de démantèlement des Eoliennes sur son terrain.
Les habitants de la commune, sur laquelle les Eoliennes ont été installées ne risquent ils pas de payer la note du démantèlement.
« Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre » La Ronde de l'Auxois
Merci à tous ceux qui ont contribué à cette issue….dont je ne peux cacher qu’elle constitue un vrai soulagement, après six ans où ce projet inadapté au lieu, entre trois villages proches, en zones humides, et dans des bois riches d’une biodiversité remarquable !
Certains seront déçus….car ils y croyaient ! Nous tenterons de renouer le dialogue.
Sylvie NAUDIN. "Trop d'éoliennes dans l'Auxois"
